Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €


chasser les fantômes | ft. ignacio

2 participants
Jack Arbuckle
hôte ● staff

Jack Arbuckle

occupation : Fureteur aventureux adepte des expéditions pour concocter remèdes, [ herboriste et apothicaire ] d’appoint paré à dénicher les raretés et s'inspirer de cultures tierces pour panser les plaies. [ Chasseur de primes ] sporadique et [ guide ] qu'on paye quelques pièces contre escorte et aventures. Naguère [ inventeur ] de babioles en tout genre de par la déviance.
positionnement : [ Inconscience ] mordante du macrocosme extérieur et des tripailles-machineries fallacieuses.
conception : Trombine aux ridules surannées, piégée au déclin d'une quatrième décennie factice, pseudo-immortelle. [ Quarante-sept ] cycles codés à l'encéphale, pourtant façonné de toutes pièces au [ printemps 2024 ]. Vingt-huit cuvées d'un temps qui file sans laisser d'empruntes.
myocarde : [ Truc solitaire ], recodé grossièrement par flemmardise comme veuf d'une femme aimée avant de trépasser, juste évoquée, sans plus de souvenirs attribués des noces.
inventaire : ● L'harmonica indissociable, en fin siffleur au coin du feu.
● Un As de Pique, carte en réflexe d'une narrative d'un jadis pas si lointain.
● Trucs et bidules amassés, servant aux lubies inventrices.
● Quelques herbes séchées, principalement médicinales.
● Une boîte d'allumettes éclairant la voie.
● Le colt serti de quelques balles, toujours chargé.

. : chasser les fantômes | ft. ignacio 6Wu1TUlc_o
faciès & artiste : j. simpson (ava: varactyl-cheval)


chasser les fantômes
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.
Quelques faisceaux chatoyants s'immiscent entre les pins et leur fragrance boisée, terminant leur course sur les tapis-fougères qui parsèment l'étendue d’émeraude omniscient. Paisible mutisme serti de quelques complaintes volatiles qui trônent entre conifères et sequoias. Couenne fallacieuse ère, suivant perpétuel tracé soigneusement prédéfini à l'encéphale. Récolte solitaire de spécimens feuillages au fond d'une besace, seraient en partie troqués le soir même contre quelques cents, d'autres changés en pseudo-remèdes, n'aura jamais le temps. Gestuelles aussi méticuleuse que mécanique, les babines laissant échapper quelques sifflements. Jusqu'à l'anomalie.

Canasson égaré, la bride pendante et la gueule trempée à s'abreuver en bordure de rivière, de l'autre côté. Destiny. L'crin connu et assimilé du bestiau, lorgnant dès lors après le propriétaire inexistant. Territoire ennemi grouillant de spectres bannis du village voisin, redoutables et redoutés. Pas la route initiale du Molina. Erreur : anomalie détectée. L'signal bloque en interne, ravalé sans remonter plus loin, auto-sabotant l'enclave de boucle en un murmure alarmé « Vas-y ». Traversé des eaux un peu plus loin, le niveau plus bas et les rochers en pontons hasardeux. Dissonance interne qui persiste en mal-être cinglant, s’apaisant une fois les paumes rassurantes sur la jument solitaire encore scellée. « Comment t'es arrivée là ? » Chevauchée s'en suit, empruntant l'équidé le temps de retrouver compère, l'pif prudent, aux aguets et le colt chargé à portée. Série d'empruntes à remonter en jeu de piste, la mécanique façonnée pour les hypothétiques traques et chasses à l'homme.

Claquement sabots s'élèvent, arpentent les terres pernicieuses jusqu'à capturer le grincement d'un cordage et d'une clochette typique des pièges à grosses prises. « Sacré gibier. » Haussement de sourcil tout en découvrant le tableau, le script poussant au cynisme face à couenne humaine qui pendouille, prise au piège. Panards retrouvent le sol d'un bond, dégainant l'opinel pour déjouer l'enclave et libérer le Shérif captif. Les mires passent aussitôt au mode analytique, accourant vers l'autre pour étudier son état. Ichor suinte, le cadavre d'une flèche encore plantée, visiblement mal en point.« Elle n'a pas l'air d'être trop profondément enfoncée. » Timbre rassurant ravalant l'inquiétude crasse, brisant le fût d'un craquement sec. « Il faut que j'aille chercher la pointe. Tu penses pouvoir tenir jusqu'à ce qu'on soit en lieu sûr ? » Pas l'choix de toute façon. Probable spectres alertés par les sons de la cloche, pourraient venir chercher leur prise d'un instant à l'autre.

L'minois s'fige soudainement en un glich qui s'impose. Cruor rougeoyant en filtre codé qui saute, imposant le bleu roi pour un instant seulement. Erreur critique. Froncement de sourcils. Incohérence. Nouvelle anomalie détectée. Les céruléennes dévient, oublient déjà, se font accusatrices. Erreur : improvisation du script. « Tu ne devrais pas être ici. »


@Ignacio Molina

Ignacio Molina
hôte

Ignacio Molina

occupation : âme bravoure et bienveillante, -- sherif de sweetwater -- en protecteur habitants, terrasse les brigands, remplit les cellules, coeur vaillant.
positionnement : machine -- ignorante --, patin aux prises des marionnettistes qui tissent les faits et gestes, comme un automate.
conception : gueule docile, bonhomme approchable, -- quarante et une années -- qui durent pour l'éternité.
myocarde : trace d'anneau au doigt, -- veuf -- depuis quelques années, palpitant semble s'affoler pour la justice seulement.
. : chasser les fantômes | ft. ignacio Tumblr_p227w3ABir1wxq5b4o1_400
faciès & artiste : diego luna, corvidae


chasser les fantômes
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.


anomalie. anomalie. anomalie. erreur de calcul d'itinéraire.

Les pas ripent sur le sentier d'à côté, shérif perd le nord et boussole interne s'affole. Automate arpente plaines sauvages encore connues en paysages, odeurs familières bien que vision laisse peu à peu place à l'inconnu. Jument traine derrière, souffle mécontentement de dévier d'un chemin officiel menant à jouvence foin en réconfort de journée remplie. L'énergumène continu d'errer, s'égare de plus en plus sans y penser, comme somnambule, marcheur endormi. Bug.

Pseudo raison revient peu à peu en guise de réalité, bottes détrempées et boueuses font poser questions internes. « Qu'est ce que je fais ici ? » Museau se fronce, réalise solitude soudaine, canasson envolé sans traces aucunes. Courant d'eau non loin laisse penser à rivière franchie, en déduction avec état godasses. Coin dangereux qu'il remet, n'a nul le temps de penser à déguerpir que bruit danger se fait entendre. Colt se sort par instinct survit, mais flèche ennemie se décoche de nul part et s'enfonce dans chair cuisse. « Put.. ! » Sherif retrace trajectoire d'oeil vif, n'hésite pas et tirer balle qui heurte ennemi dans buisson, sans en voir l'échine. Seul son d'un corps tombé alerte de danger écarté. Pour le moment. Douleur jambe est telle qu'obligé de se reculer en titubant, yeux n'ont guèrent le temps de voir piège dissimulé sous amas feuillage que pied prit dedans, et voit d'un coup le monde à l'envers, suspendu par panard entravé. Demeure ainsi quelques minutes, à tenter en vain de défaire liens qui tirent sur jambe déjà blessée, jusqu'aux sens en alerte, quelqu'un se rapprochant. N'a aucune chance d'une victoire, car gun resté au sol.

Pourtant visage connu fait irruption en salvateur, accompagné de jument. Souffle soulagement, néanmoins toujours inquiet. Boutade aurait pu arracher rictus si douleur se répandant dans jambe cessait. Shérif s'écrase au sol, a réflexes d'amoindrir chute en bouclier pognes. Pourtant râle s'extirpe des lippes. Déjà eu des blessures auparavant, mais celle-ci cloche. Salvateur s'approche en regard qui examine flèche plantée dans chair. « Ça ira, j'en ai connu d'autres. » Malgré tout esquisse sourire rassurant, ne souhaite pas montrer souffrance qui se répand anormalement dans échine, plus qu'une entaille. Commence à penser à empoisonnement qui s'étend, mais n'en dit aucun mots. Pas le moment.

Amorce alors de se relever en récupérant colt à terre, quand minois capte traits tirés de l'autre énergumène.

« Tu ne devrais pas être ici. »

Bug. Regard perdu, palpitant cesse, esprit s'éteint. Aucun souvenir du pourquoi, du comment. Bug. N'a pas de réponse. Bug. Ne sait quoi dire. Bug. Improvisation du script. « Je ne sais pas comment je suis arrivé ici. » Honnêteté prône devant gueule connue et confiance. Nuances peur et doute dans regard shérif, pas dans ses habitudes de manquer d'assurance. Pourtant, code bravoure revient en force. « Filons, avant qu'ils n'arrivent. » Siffle Destiny pour prendre appuie sur croupe, avant de se hisser en grimace douleur sur destrier, et tendre main vers comparse. « Monte. »


@jack arbuckle

Jack Arbuckle
hôte ● staff

Jack Arbuckle

occupation : Fureteur aventureux adepte des expéditions pour concocter remèdes, [ herboriste et apothicaire ] d’appoint paré à dénicher les raretés et s'inspirer de cultures tierces pour panser les plaies. [ Chasseur de primes ] sporadique et [ guide ] qu'on paye quelques pièces contre escorte et aventures. Naguère [ inventeur ] de babioles en tout genre de par la déviance.
positionnement : [ Inconscience ] mordante du macrocosme extérieur et des tripailles-machineries fallacieuses.
conception : Trombine aux ridules surannées, piégée au déclin d'une quatrième décennie factice, pseudo-immortelle. [ Quarante-sept ] cycles codés à l'encéphale, pourtant façonné de toutes pièces au [ printemps 2024 ]. Vingt-huit cuvées d'un temps qui file sans laisser d'empruntes.
myocarde : [ Truc solitaire ], recodé grossièrement par flemmardise comme veuf d'une femme aimée avant de trépasser, juste évoquée, sans plus de souvenirs attribués des noces.
inventaire : ● L'harmonica indissociable, en fin siffleur au coin du feu.
● Un As de Pique, carte en réflexe d'une narrative d'un jadis pas si lointain.
● Trucs et bidules amassés, servant aux lubies inventrices.
● Quelques herbes séchées, principalement médicinales.
● Une boîte d'allumettes éclairant la voie.
● Le colt serti de quelques balles, toujours chargé.

. : chasser les fantômes | ft. ignacio 6Wu1TUlc_o
faciès & artiste : j. simpson (ava: varactyl-cheval)


chasser les fantômes
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.
L'incohérence persiste, en silence mutuel aux codes binaires qui s'entremêlent dans des incompréhensions hasardeuses. Connectiques qui s'effritent ensembles. « Il faut qu'on rentre. » En évidence et alerte rouge qui frappe l'encéphale, apposant les mots sur le signal. Pas seulement quitter le territoire par urgence et l’hostilité en venir, mais parce qu'ils doivent. 'N'ont rien à faire là, encore moins sans l'échine de Newcomers désireux d'explorer la région. Machinerie hors des sentiers et de leurs œillades perpétuelles.

Roulement des mires aux cieux, lorsque le Sherif semble se targuer d'être invulnérable et tout puissant. Carne parée à filer un coup d'pouce s'il chancèle, en hypothétique pilier. « Cesse de vouloir jouer les héros pour redorer ton image de biche en détresse, tu veux. » Rétorque cinglante en semi-risette qui vise à relativiser, le tout avant de bondir sur l'équidé, prenant place à l'arrière, cramponné à l'autre.

'Y a l'grabuge en arrière-fond. Les exclamations des quelques traqueurs aux flèches aiguisées. Ils arrivent. Paluche dégaine le colt, laissant comparse tenir les rennes, couvre l'arrière, paré à tirer, la gâchette naguère trop facile, en âcres relents insaisissables d'un jadis pas si lointain. « Elle ne nous supportera pas bien longtemps. » Pensée pour l'canasson qui course sous leurs poids. « Contentons-nous de traverser, avec un peu de chance, ils ne devraient pas nous suivre jusque là. 'Y a une cabane de chasse abandonnée un peu plus à l'est, j'y ai laissé mon cheval. » Également plus paisible pour prendre en charge l'cuissot avec quelques remèdes feuillages pseudo-miraculeux, l’œil posé sur l'ichor qui continue de tâcher le drapé. Mouchoir de poche sort en réflexe une fois hors de danger, paluche en pression sur la plaie de l'autre, tenant bon dans la tâche malgré les soubresauts d'la bestiole.  

Jusqu'à la silhouette d'la bicoque à la toiture couverte de mousse. Carne fallacieuse descend, les bras tendu pour réceptionner le rescapé et l'entrainer jusqu'à l'intérieur. Disparition succincte auprès de la jument personnelle, fouinant dans le bardas qu'elle transporte pour des "au cas où" comme celui-ci, histoire d'extirper une bouteille d'alcool. Façonné pour anticiper l'aventure, toujours. Retour auprès de l'autre, pris d'un sentiment d'insécurité et inquiétude soudaine malgré l'absence de Spectres insidieux sur ces terres. « Prêt ? » La lame de l'opinel trouve la flamme d'une lampe à huile allumée à la hâte, avant d'être imbibée d'alcool.

@Ignacio Molina

Ignacio Molina
hôte

Ignacio Molina

occupation : âme bravoure et bienveillante, -- sherif de sweetwater -- en protecteur habitants, terrasse les brigands, remplit les cellules, coeur vaillant.
positionnement : machine -- ignorante --, patin aux prises des marionnettistes qui tissent les faits et gestes, comme un automate.
conception : gueule docile, bonhomme approchable, -- quarante et une années -- qui durent pour l'éternité.
myocarde : trace d'anneau au doigt, -- veuf -- depuis quelques années, palpitant semble s'affoler pour la justice seulement.
. : chasser les fantômes | ft. ignacio Tumblr_p227w3ABir1wxq5b4o1_400
faciès & artiste : diego luna, corvidae


chasser les fantômes
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.


Bête s'essouffle, porte deux poids en course éreintée contre dangers approchants. Bruits des balles fusent et font paniquer jument qui détale plus vite, mais cavalier peine à contrôler animal. Pourtant pognes cramponnent harnais et maîtrisent tant bien que mal chevauché. Cruor tâche tissu pantalon bien vite compressé par mouchoir allié, appuyant sur plaie douloureuse pour retenir plasma rouge et garder vitalité.

Fuite achevée, répit mérité au large d'une cabane abandonnée ou canasson trouve semblable en autre jument. Repos mérité pour animal, ainsi que maître avachi sur sol en jambe tendue avec flèche toujours plantée dans l'échine, quand herboriste présente breuvage alcoolisé en guise de remontant et soutient. « J'espère que c'est fort. » Urgence situation fait oublier promesse de rester sobre en toute circonstance, état danger d'une guibole ensanglantée laisse boire au goulot quelques lichées avant d'hocher faciès. « Va s'y. »

Grimace douleur étire traits de la gueule quand flèche arrachée, laissant sang couler un peu plus et imbiber futal. Shérif tremblant, peine à continuer de cacher vérité. « T'as un truc contre la fièvre ? Je crois que la flèche contenait du poison. » Cependant minois ne veut céder à panique, préfère sourire dans fausse sureté. Energumène sent jambe bruler, frissons et fatigue.


@jack arbuckle

Jack Arbuckle
hôte ● staff

Jack Arbuckle

occupation : Fureteur aventureux adepte des expéditions pour concocter remèdes, [ herboriste et apothicaire ] d’appoint paré à dénicher les raretés et s'inspirer de cultures tierces pour panser les plaies. [ Chasseur de primes ] sporadique et [ guide ] qu'on paye quelques pièces contre escorte et aventures. Naguère [ inventeur ] de babioles en tout genre de par la déviance.
positionnement : [ Inconscience ] mordante du macrocosme extérieur et des tripailles-machineries fallacieuses.
conception : Trombine aux ridules surannées, piégée au déclin d'une quatrième décennie factice, pseudo-immortelle. [ Quarante-sept ] cycles codés à l'encéphale, pourtant façonné de toutes pièces au [ printemps 2024 ]. Vingt-huit cuvées d'un temps qui file sans laisser d'empruntes.
myocarde : [ Truc solitaire ], recodé grossièrement par flemmardise comme veuf d'une femme aimée avant de trépasser, juste évoquée, sans plus de souvenirs attribués des noces.
inventaire : ● L'harmonica indissociable, en fin siffleur au coin du feu.
● Un As de Pique, carte en réflexe d'une narrative d'un jadis pas si lointain.
● Trucs et bidules amassés, servant aux lubies inventrices.
● Quelques herbes séchées, principalement médicinales.
● Une boîte d'allumettes éclairant la voie.
● Le colt serti de quelques balles, toujours chargé.

. : chasser les fantômes | ft. ignacio 6Wu1TUlc_o
faciès & artiste : j. simpson (ava: varactyl-cheval)


chasser les fantômes
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.
Tord-boyau quémandé plus en remède d'esprit que pour la plaie, aurait pu amuser les mécanisme face au retour de situation? « Maintenant tu veux te mettre à boire. » 'Lui tend l'goulot, aurait probablement fait pareil dans une situation similaire. Les pognes déchirent le tissus enclavant l'cuissot, récupérant le contenant pour verser un filet sur la plaie. « C'est pour désinfecter, idiot. » Pointe l'intention de base, l'opinel s'enfonçant pour tenter d'extraire la pointe perdue, en casse-tête pour ne guère abîmer les chairs et toucher une artère.

Trombine pâlit face à l'annonce qui tombe en glas, lui ferait bien ravaler son sourire de môme qui dédramatise face à l'âcre évidence et nouvelle hostilité qui s'impose, mal invisible plus insidieux. « Merde, tu ne pouvais pas le dire plus tôt ? » 'n'auraient pas perdu autant de temps à trouver un refuge sûr et aurait agit directement. Paume trouve le front adverse, cherche à jauger la température des mécanismes en ébullition de l'autre, suivit de quelques gestes visant à tester ses réflexes. La besace s'ouvre, extirpent quelques feuillages réputées détoxifiantes. « De la livèche. J'vais essayer de. » Erreur : affect émotionnel endommagé. Gestuelle mécanique s'arrête, tremblante, sertie d'un plantage imminent en warning qui hurle à l'encéphale. « De. » L'affect émotionnel en roue libre, l'angoisse dominante et la crainte qui enrayent la machinerie censée conserver son calme en ce genre de situation. « De. » System warning : critical corruption.

L’œil dérive sur la plaie, l'ichor bleu roi salissant la chair entravée. 'Y a les arcades qui se froncent, les mires paumées qui cherchent à saisir une image bribe qui pointe. Erreur de la mémoire interne. Bandits traqueurs qui choient sous les balles en duo, tous deux trouvant la poussière en une chute sourde et les mires rivées sur le comparse amoché. Puis y a les pognes externes venues, comme on ramasserait des trépassés, en marionnettistes à la mission de rafistoler. « J'crois que j'me souviens d'un truc. » Murmure, les syllabes ravalées à demi-mot, plus en songerie personnelle que pour le Sherif. La paume retrouve l'opinel, comme pris d'un doute mordant et remise en question de tout. La lame retrouve la plaie, comme si la pointe de flèche trônait toujours. Sauf que c'est autre chose qui s'extirpe. Câblage infime qui laisse s’échapper précieux thirium, n'a rien d'organique, buché d'un doigt. Improvisation. « 'Faut pas qu'ils viennent te chercher. » Eux. Ceux qui n'ont pas de noms et qui ramassent les corps. 'Y a un truc qui taraude, en dissonance avec le paysage boisé, la sensation saumâtre d'être toujours captifs d'un piège bien plus gros qu'ils ne pensent.  


@Ignacio Molina

Ignacio Molina
hôte

Ignacio Molina

occupation : âme bravoure et bienveillante, -- sherif de sweetwater -- en protecteur habitants, terrasse les brigands, remplit les cellules, coeur vaillant.
positionnement : machine -- ignorante --, patin aux prises des marionnettistes qui tissent les faits et gestes, comme un automate.
conception : gueule docile, bonhomme approchable, -- quarante et une années -- qui durent pour l'éternité.
myocarde : trace d'anneau au doigt, -- veuf -- depuis quelques années, palpitant semble s'affoler pour la justice seulement.
. : chasser les fantômes | ft. ignacio Tumblr_p227w3ABir1wxq5b4o1_400
faciès & artiste : diego luna, corvidae


chasser les fantômes
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.


Alcool glisse dans gosier en feu ardent, peu habitué à consommer breuvage si fort. Rictus à demi quand l'autre annonce vrai usage de boisson pour lutter contre infection sur plaie vive, non pour boire. Cruor coule en rouge vif, sent pourtant autres maux se répandre dans corps qu'il sent de plus en plus faible. Satané organisme qui absorbe poison. Regard sérieux en semi autorité et affection. « Si j'te l'avais dit t'aurais voulu me soigner directement, et tu aurais été en danger. » Spectres en poursuite auraient attrapé deux énergumènes, ne donnant pas longtemps en survie. Au moins herboriste en lieu sureté, ne risque plus aucune flèches ou mort prématurée.

Jack déboussolé en remarque bourde, gestes bloqués et langue fourchée à plusieurs reprises. Comme boucle se répétant en quelques secondes, shérif ne comprend pas et pourtant ne trouve pas situation détonnante. « Jack, qu'est-ce que tu fo.. » Regard perplexe, douleur reprend quand l'autre charcute cuisseau pour retirer muscles et ligaments. Erreur. Tissus nerveux n'ont rien d'humains, fausse réalité grésille dans yeux flous d'horreur, d'incompréhension. Erreur. Voit sa guibole déformée en inhumanité qu'il ne pige pas. Erreur simulation cardiaque. Palpitant s'affole, fait résonner tourbillon dans caboche. Erreur peur irrationnelle.

« 'Faut pas qu'ils viennent te chercher. »

Ceux en combinaison, ceux que mémoire refute. Brides de souvenirs en abîme, énergumène tente de ne pas céder à panique qui monte de voir chair renfermé organes métalliques. « Je peux pas bouger Jack. Mais toi, il faut que tu te barres d'ici. » Sens en alerte, déjà vu irréel en compagnon bandit qui promettent acharnement l'un pour l'autre, nul abandon.


@jack arbuckle

Jack Arbuckle
hôte ● staff

Jack Arbuckle

occupation : Fureteur aventureux adepte des expéditions pour concocter remèdes, [ herboriste et apothicaire ] d’appoint paré à dénicher les raretés et s'inspirer de cultures tierces pour panser les plaies. [ Chasseur de primes ] sporadique et [ guide ] qu'on paye quelques pièces contre escorte et aventures. Naguère [ inventeur ] de babioles en tout genre de par la déviance.
positionnement : [ Inconscience ] mordante du macrocosme extérieur et des tripailles-machineries fallacieuses.
conception : Trombine aux ridules surannées, piégée au déclin d'une quatrième décennie factice, pseudo-immortelle. [ Quarante-sept ] cycles codés à l'encéphale, pourtant façonné de toutes pièces au [ printemps 2024 ]. Vingt-huit cuvées d'un temps qui file sans laisser d'empruntes.
myocarde : [ Truc solitaire ], recodé grossièrement par flemmardise comme veuf d'une femme aimée avant de trépasser, juste évoquée, sans plus de souvenirs attribués des noces.
inventaire : ● L'harmonica indissociable, en fin siffleur au coin du feu.
● Un As de Pique, carte en réflexe d'une narrative d'un jadis pas si lointain.
● Trucs et bidules amassés, servant aux lubies inventrices.
● Quelques herbes séchées, principalement médicinales.
● Une boîte d'allumettes éclairant la voie.
● Le colt serti de quelques balles, toujours chargé.

. : chasser les fantômes | ft. ignacio 6Wu1TUlc_o
faciès & artiste : j. simpson (ava: varactyl-cheval)


chasser les fantômes
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.
Duo de mires se croisent, sondant la tétanie de l'autre, jumelle, les surchauffes internes. 'Comprend pas grand chose en dépit des certitudes qui rongent, remettant en doute le microcosme cotonneux où ils se trouvent. Et si. Et si tous ces non sens tapissaient des mystères plus profonds. Puis y a comme un truc, en accès refusé, tapis au fin fond d'l'encéphale. « Toi aussi. » Tu sais. Murmure-confidence. Pas cinglé. Pas fou. Ils savent. En mélange hétérogène de convictions, faits, souvenirs, remises en doute. « Et si on était pas là où on devrait être ? » Hors de leurs boucles. De leurs tracés linéaires entremêlés. Ou p'tetre même d'un truc beaucoup plus gros qu'eux, irrationnel. « Tout ceci n'est qu'une illusion, Jack. » le timbre raisonne en interne, fait vibrer la mécanique effrayée.

Mandibule se crispe aux propos adverse, révolté par son besoin de trop ouater autrui en sauveur martyr. « Hors de question. » En réplique évidente qui ne laisse guère place à la négociation. Pas une option. Clair, net, concis. Les paumes s'affairent. Pseudo-herboriste-guérisseur à l'utilité piètre face à la situation. Pourtant y a les relents insoupçonnés qui poussent depuis peu à tripoter les mécanismes. Les gestes s'enclenchent pour gérer la brèche, sait rafistoler hasardeusement la machinerie de sa cuisse. Il est là, l'ingénieur en robotique, enfuit comme un truc qu'on planquerait sous l'tapis, au savoir-faire net et précis malgré le manque d'outillage et l'absence de mots capables de commenter les mouvements. Un câblage est sectionné au cuissot, coupant l'alimentation des pseudos terminaisons nerveuses endolories et poison fallacieux. 'Saurait pas retrouver la pleine facultée motrice et a perdu trop de sang, mais ne souffrira plus. « Me demande pas. » Anticipe l'interrogation du pourquoi du comment. Parce qu'il sait sans savoir, c'est tout.

Pognes saisissent le colt pour reloger quelques balles au canon, faisant cliqueter la sécurité qui saute, prêt à tirer. « Qu'ils viennent. » babines grondent, l'échine posée contre l'autre, faisant barrière entre lui et la porte, paré à attendre. « Il faut qu'on sache. » L'besoin de réponse à la gargue face aux accumulations d'erreurs système.


@Ignacio Molina

Ignacio Molina
hôte

Ignacio Molina

occupation : âme bravoure et bienveillante, -- sherif de sweetwater -- en protecteur habitants, terrasse les brigands, remplit les cellules, coeur vaillant.
positionnement : machine -- ignorante --, patin aux prises des marionnettistes qui tissent les faits et gestes, comme un automate.
conception : gueule docile, bonhomme approchable, -- quarante et une années -- qui durent pour l'éternité.
myocarde : trace d'anneau au doigt, -- veuf -- depuis quelques années, palpitant semble s'affoler pour la justice seulement.
. : chasser les fantômes | ft. ignacio Tumblr_p227w3ABir1wxq5b4o1_400
faciès & artiste : diego luna, corvidae


chasser les fantômes
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.
tw : mort, mort animal

Lui aussi. Remembrances flous partagées en souvenirs cloîtrés dans mémoire effacée, pourtant brides semblent apparaitre et faire échos à duo. Incompréhensions et tourments des deux côtés, ne cèdent pourtant pas à la panique, ni à l'abandon. « Tu délires, Jack. » Pas si sûr de propres propos. Murmures possibles, vérités survole au dessus d'eux. Non, Jack ne délire pas, mais phrase soufflée cherche à rassurer de sa propre existence.

Soupire en renoncement de convaincre à déguerpir au plus vite, aurait fait la même chose. Laisse alors l'autre s'imposer à présence, tout en bidouillant jambe insensée d'une dextérité surprenante. Aucune question posées à la demande, mais caboches remplit de nouvelles interrogations. Douleur disparait d'un claquement de doigts, bien que guibole peine encore à bouger, tensions nerveuses semblent endormies et laissent en paix le shérif, qui peu souffler d'un certain soulagement de répit bien trop court, avant retour à la réalité déformée. « C'est toi et moi contre le monde, hein ? » Colt en défense, pointée sur porte bancale qui menace de tomber à chaque coups de vents. Compagnon fait barrière en bouclier. Silence s'installe, bien que cervelle tourbillonne et gronde en tonnerre d'une multitude de questions qui semblent insensées.

Soudain bruit familier déchire coeur, hennissement bestiaux douleur en jument meurtrie fait rater un battement coeur du shérif, qu'entend pas se rapprochent de fenêtre, non porte. « Jack, attention ! » Héros en codage prêt à se sacrifier, pourtant certain d'être poussé par autre chose que lignes informatiques prédéfinis. S'élance sur côté, rôle s'inverse quand shérif devient bouclier, alors que fenêtre se brise. Flèche percute directement l'échine en jugulaire offrande, en protection de chair de l'herboriste. Yeux ouverts en flou absolu, sang bleu se répand sur parquet cabanon jusqu'à trou noir soudain, en dernier écho entendu d'une voix. Jack.

@jack arbuckle

Jack Arbuckle
hôte ● staff

Jack Arbuckle

occupation : Fureteur aventureux adepte des expéditions pour concocter remèdes, [ herboriste et apothicaire ] d’appoint paré à dénicher les raretés et s'inspirer de cultures tierces pour panser les plaies. [ Chasseur de primes ] sporadique et [ guide ] qu'on paye quelques pièces contre escorte et aventures. Naguère [ inventeur ] de babioles en tout genre de par la déviance.
positionnement : [ Inconscience ] mordante du macrocosme extérieur et des tripailles-machineries fallacieuses.
conception : Trombine aux ridules surannées, piégée au déclin d'une quatrième décennie factice, pseudo-immortelle. [ Quarante-sept ] cycles codés à l'encéphale, pourtant façonné de toutes pièces au [ printemps 2024 ]. Vingt-huit cuvées d'un temps qui file sans laisser d'empruntes.
myocarde : [ Truc solitaire ], recodé grossièrement par flemmardise comme veuf d'une femme aimée avant de trépasser, juste évoquée, sans plus de souvenirs attribués des noces.
inventaire : ● L'harmonica indissociable, en fin siffleur au coin du feu.
● Un As de Pique, carte en réflexe d'une narrative d'un jadis pas si lointain.
● Trucs et bidules amassés, servant aux lubies inventrices.
● Quelques herbes séchées, principalement médicinales.
● Une boîte d'allumettes éclairant la voie.
● Le colt serti de quelques balles, toujours chargé.

. : chasser les fantômes | ft. ignacio 6Wu1TUlc_o
faciès & artiste : j. simpson (ava: varactyl-cheval)


chasser les fantômes
I drove all night to tell you I wish that you would stay. I wish that you would stay. I wanna protect you so that you never die.
Mises en doute pointent à ses mots, en fantaisies soudaines et délires extirpés de nul part. L'encéphale pourtant d'ordinaire rationnel, loin de se laisser emporter entre quelques images-pseudo-souvenirs et convictions abstraites. 'L'a p'tetre raison Ignacio, là où lui devrait davantage délirer. Jack à l'instabilité frappante, face aux évidences d'un organique qui ne l'est pas tant que ça.

Pseudo-adrénaline mordante fait bien vite revenir à l'instant présent, l'pif aux aguets. « Toujours. » Semi-risette complice, en bienveillance rassurante. Jusqu'à-ce que l'ouragan pointe. Pas celui qu'ils attendent. Comme s'il fallut d'abord un drame et épitaphe.

S'en suit d'un gloubi-boulga trop vif, entre carnes qui tombent à l'extérieur, le glas de la vitre, le palabre préventive du Shérif, la chute. Quelques premières balles se perdent dans la foulée et de l'autre côté de la fenêtre. Jusqu'au silence. Les céruléennes rivée sur couenne complice au sol, accourant dans quelques encouragement et paumes qui cherchent à stopper le mal, vains. Rien à faire face à la marre outremer.

Erreur critique. Guide grogne, saisit le colt abandonné d'Ignacio en double canon aux pognes. Aura sinistre aux échos meurtrier. Se fait blackJack le terrible pour un instant sous la rage cinglante. Le talon ouvre sèchement la porte en un fracas, persiflant des insanités hurlées des babines face aux agresseurs meurtriers. Desiderata de vengeance. Ils apparaissent les Spectres, égarés eux aussi de leur territoire d'origine. Tout à la dérive, comme contagieux. Les balles fusent, filent, transpercent, fracassent et percutent. Elles cessent lorsque le sifflement d'une flèche vient se loger au myocarde. Bruit sourd des genoux qui trouvent la terre en fin de tempête. Parce que les bons ne gagnent plus toujours. Warning : système endommagé, procédure de veille d'urgence.

to Delos Corp. : 12:32 43s, parc I zone 02 - 45b, hôte n° 000 007 42 en état critique, envoyez une équipe de récupération.


@Ignacio Molina

Contenu sponsorisé