Restaurant particulièrement apprécié des locaux ou autres touristes en vadrouille, ici le service est fait par des androïdes rafistolés arborant une paire de patins à roulettes. Néons, banquettes rouges et carrelage damier typique des années 60 règnent, apportent ce goût délicieux d'une nostalgie d'un temps où tout était peut-être plus simple à chaque bouchée.

Une pancarte aux néons vacillants pointe l'entrée dans une ruelle qu'on pourrait croire malfamée. Love hôtel aux chambres à thème kitsch où couples et amants échouent pour quelques instant, il est également possible de louer l'un des modèles d'androïde mis à disposition des plus offrants.

Murs de machines à lavées qui tournent sans cesse sous les néons bigarrées. Le lavomatique garde pourtant fermement ses secrets : une cave renfermant un trafique de pièces de réparation d'Androïdes et autres bibelots dérobées à Delos, essentiellement récupérés dans le Queens, à l'aube, après les quelques démembrements nocturnes coutumiers.

Bar branché aux cocktail fluorescents qui n'inspirent pas toujours confiance. Ici l'ombre règne et les néons mettent en évidence les couleurs phosphorescentes. Quelques aquariums emplis de méduses artificielles suivent le mouvement des musiques électros qui font vibrer les verres.

Borne d'arcade bien connue du secteur. L'appareillage vintage et prisé des jeunes curieux, voire même par de grands nostalgiques. Les bornes, entretenues avec soin, laissent échapper leurs cris issus de jeux aujourd'hui oubliés.

Les boules fluos sont lancées tous les soirs le long des pistes sous les éloges ou moqueries des joueurs. Le mobilier passé, le rock suranné en fond et les chaussures affreuses donnent la sensation d'effectuer un voyage temporel à chaque tournée.